mardi 14 juin 2016

harcélement scolaire

J'ai été victime de harcèlement scolaire. ..
Je ne sais plus trop quand ça a commencé. .. en maternelle ça allait, enfin dans mes souvenirs, j’avais un meilleur ami, des personnes que j’aimais moins.
source : http://www.francetv.fr/temoignages/harcelement-scolaire/presentation_10

Puit des Roses

Puis arrivé en CP dans une nouvelle école 4e depuis la moyen section dans une nouvelle ville. Dans cette école j'ai subit des violences physiques de la maitresse, du racket.. Les plus grand me voler mon goûter, mais pas pour le manger mais pour le jeter par dessus la clôture sur la route. Super hein ?
Bref une année très difficile une école qu’on détestait mon frère et moi… on trouvait mille arguments pour que maman nous change d’école.

Joliot-Curie

Bref ce1 5e école, la dernière. J'ai du mal à trouver mes marques, marre de prendre mes amis… bref ce n'est pas facile de s’intégrer. .. je joue un peu avec Céline b. Sébastien (ce garçon je l’aime bien et le déteste. .. il a le même prénom que mon amis de maternelle ) . Il déménagé et moi je laisse complètement tomber Céline je retrouve ma solitude.
Cette solitude sera ma pire ennemi…. L’origine de mon calvaires.
En ce1 je savais déchiffré mais avec une fluent de merde… bref je hachurais extrêmement ma lecture. C’était pénible pour mes camarades… bref entre ça et la solitude voilà le terrain propice au harcèlement … et voilà tout commence… au début des moqueries rien de méchant mais elles ne s’arrêtent pas, jamais… cela continue encore et encore, un peu plus de solitude. C'est de pire en pire…
Puis le ce2 commence, cela continue… une nouvelle élevé arrive dans la classe. Les premiers jours tous le monde l’approche moi on me rejete comme jamais. Mais cette fille Elisabeth N. F. viendra vers moi, un début d’amitié, et avec elle plus de force… le harcèlement diminue et ne devient que moquerie occasionnelle. Du repos et le goût à la vie revient. Élisabeth est aussi la voisine, je passe beaucoup de temps chez elle… elle est mon amie, mon répis, ça énerve sa mère (je m'en excuse, d'ailleurs ca aurait pu m'être dit, mais moi à l'époque j'étais incapable d'expliquer cela) … mais à 9 ans je ne le comprends pas (jamais dis explicitement ) personne ne peut comprendre pourquoi je suis si bien avec Élisabeth… elle a été ma lumière au milieu de l’obscurité… le cm1 est tout aussi bien… puis on s’éloigne en cm2 les moqueries et le harcèlement reviennent. Je me souviens qu’on me chantait” ne pleure pas Jeannette “ enfin juste le début de la chanson. Mme Jailly ma maîtresse de l’époque entend et décide de nous apprendre toute la chanson et de la faire copier à absolument toute la classe.
Une dame de services m’aide à me rapprocher de mon amie et ses nouvelles copines. De nouvelles amitiés naissent … avec Céline b. Cette fois ci pour longtemps des amitiés plus éphémère avec Aurelie A.
Le harcèlement cesse et laisse place qu’à des moqueries. …
Bref chez moi il y a des alternance et je n'ai pas fait le rapprochement ami pas de harcèlement. ..
http://liagallika.blogspot.fr/2014/03/en.html

Le collège

Arrive l’époque du collège, la 6e, je suis séparée de toutes mes copines… on s’éloigne et moi je m’isole. .. mes bourreaux de primaire vont être à l’origine de rumeurs sur mon compte et le harcèlement recommencera comme jamais… pire que jamais.
Je vais au collège le cœur lourd, toujours plus inquiète. Je ne dis rien à personne, je me tais.
Un matin en voiture sur la route du collège ma mère m’interroge, elle a senti quelques chose de grave. .. (quoi ou comment je ne saurais jamais… mais elle la sue dans mi comportement sûrement plus fermé plus triste) j'ai vidé mon sac… j’étais victime d’homophobie. .. alors que je n’avais pas d’attirance pour les filles… parce que 2 de mes bourreaux de primaire se sont embrassées (pour voir ce que ça fait, simple expérience et que ni l’une ni l’autre n’a assumé quand ça s’est su et me l’on mis sur le dos).
Ma maman n’a pas pris ça a la légère et depuis son bureau elle a contacté le collège (qui ? comment ? je ne sais pas la magie des mamans). La prof principale nous a sermonné puis elle a donné rendez vous à quelques élèves. Cela a cessé. Je me suis un peu reconstruite en me faisant deux copines Sarail R. Alexia S. et Carole S. L’année se finit tranquillement.
Et puis en 5e, je suis séparé de mes copine de 6e, nos emploi du temps nous éloigne. Je me retrouve avec des élèves qui triplaient leur 5e… j'ai été cette année la victime de harcèlement physique, on me poussait, chahut ait. .. On me tirait les cheveux des heures durant. Cette fois personnes pour me sauver (ma maman devait penser que je m’en sortiras seule, les délégués dans le dénis. .. Elles n’ont pas de problèmes avec ces élèves donc je n’en ai pas…. Les profs laissent faire sauf ma prof de français mon cours de répis ) cette fois je vais subir cela toute l’année et c'est très violent pour moi.
L’été entre ma 5e et ma 4e je deviens amie avec Nadège C. Puis à la rentrée scolaire on part sur de nouvelle base. Moins de moquerie plus de harcèlement, pareil en 3e… bon il reste bien des bourreaux qui sont dans ma classe depuis 3 ans. Mais leur moqueries n’ont plus le même poids qu’avant je suis moins vulnérable. Mais un jour PB se moque une fois de trop de moi, je craque et je l’insulte. Incompréhension totale de mon entourage pour eux j’ai bien fait j’avais raison… moi je me sentais seule et j'ai longtemps pleuré.
Puis en fin d'année RF m’a insulté devant mon frère de 6e. Mon frère la bousculé et traité de grosse vache. Ce jour là j'ai pris confiance en moi. Et personne n'a raillé sur le fait que mon frère me défende. En 3e l’histoire du baisers à essayé de resurgir mais ça n'a pas fonctionné j’étais soutenue par une amie qui a cloué le bec de ce bourreau. Merci Nadège.

Le lycée

En seconde arrivé au lycée dans cette ma se de monde j'ai compris que je devait me faire des amis ce que j'ai fais… et je ne me suis pas laisser marcher sur les pieds. Si bière quand les rugbyman de sport étude ont commencé à me chercher j'ai taper dans mon sac. Le mec surpris à fait un bon et mon meilleur ami Wilfried K me soutient que j'ai tapé l’athlète. Bref au lycée je me suis fait des amis (eux aussi victime ) et le harcèlement à cesser.

Oui j’ai étais victimes.

Mais voilà C’était les années 90, pas d’internet pas de Facebook qui garde tout en mémoire. ..
Non je n’en veux pas à mes bourreaux car ils ne savaient pas en primaire et au collège je n’étais que leur défouloir à leur mal être. Au final je suis certaine aucun n’a eut conscience à le que fut mal qu'ils faisaient. .. j’en veux plus aux profs qui ont laissé faire. Mais même pour eux c’était une tâche ardue… Pas facile de voir ça quand on a un élève 4 h par semaine. Et que certains vont voir et les autres fermer les yeux oà le travail d’équipe a du mal à exister. Et puis peut-être qu’ils attendaient que j’en parle alors que moi j’attendais qu’ils voient et qu’ils agissent.

Un Geste d'un bourreau que je n'oublierais jamais : 

Un jour je racontais à mes copines comment mon père en colère contre mon frère, il a voulu lui mettre un coup de martinet, comme il s'est raté et comment je me le suis pris dans la tête.

AP a tout entendu, elle est venu me voir, un moment qu'en j'étais seule et m'a demandé si ca arrivé souvent, que sa maman lui avait dis de lui parler si un jour des enfants à l'école parlé de maltraitance...(je lui ai dis que c'était une erreur, que c'était exceptionnelle... je lui ait dis que ce n'était pas la peine, j'aurais peut-être pas du mais cela c'est une autre histoire. Les coups c'était rare, la vie avec un alcoolique beaucoup moins).

Ironique non ? Une personne qui vous maltraite, viens vous parler pour justement vous protéger de la maltraitance.
C'est pour moi la plus belle preuve, que les enfants ne savent absolument pas le mal qu'ils font quand ils se moquent. Il n'y a pas des arrières pensées forcément malsaines. La plupart cherche juste à jouer, et à cacher leur mal être.
http://www.mafamillezen.com/

Voilà mon témoignage, je l’écris pour dire

  •  Aux parents : Si vous sentez un changement de comportement de votre enfant, creusez.
  • Aux profs : n’attendez pas que les victimes parlent.
  • Aux victimes : rapprochez vous, trouvez des amis et parlez en… n’attendez pas, agissez.

    insulte, surnom méchant, bousculade, mises à l'écart
    Moquerie de la bonne conduite en classe, coup, cible de lancer d'objet,
    vol sous la menace, voyeurisme
Allez plus loin, en savoir plus, en parler :

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